Nous avions prévu de démarrer vers 9h15, mais il est à peine 9h00 passée lorsque Mayuko toque à notre porte. Elle vient de parler avec l’office de tourisme d’Uwajima, et nos guides nous attendent pour 9h15 ! Petit rush matinal ! Heureusement nous étions quasiment prêts. Nous jetons nos sacs sur nos dos, attrapons les pieds et let’s go.
Nous traversons d’un bon pas les rues toujours aussi peu encombrées de la ville. Et lorsque nous arrivons au lieu du rendez-vous, quelle n’est pas notre surprise de constater que ce n’est pas 1 ni même 2 ou 3 personnes qui nous attendent, mais 4. Tiens pour bien marquer le coup on va vous la refaire, en lettres ! Mais quatre !
Notre guide principal est un archéologue travaillant pour la ville, mais qui ne parle que le japonais, les trois dames qui l’accompagnent sont là essentiellement pour nous apporter des traductions et nous permettre de comprendre. Elles parlent toutes plus ou moins l’anglais, et puisque Mayuko est avec nous tout devrait se passer le mieux du monde.
Nous prenons le temps d’équiper une de ces dames du micro HF puis après avoir monté nos caméras nous partons pour la visite guidée. Les explications nous sont relayées à la fois par Mayuko, et nos accompagnatrices, nous ne ratons donc rien !
Notre petit groupe, gravit les pentes à un rythme de sénateur. Régulièrement nous réclamons les haltes pour réaliser des images. Ici des escaliers, là une pierre gravée ou encore un point de vue sur le donjon.
Attention teaser ! Si la porte du donjon est légèrement décalée par rapport au centre, c’est pour permettre aux tireurs de la fenêtre centrale du premier niveau de ne pas être gênés par le toit surplombant l’entrée !
Si le micro change de personne pour la visite du donjon, c’est toujours notre guide archéologue qui enchaîne les explications. Uwajima, est un de ces châteaux, dont le donjon, même si il était conçu pour la défense, était un lieu symbole de puissance et où le daymio local recevait ses hôtes de marque. Et trois détails permettent de bien le comprendre : les portes coulissantes, la présence de tatamis (aujourd’hui disparus) et un plafond au dernier niveau du tenshu.
Ceci dit, le lieu a aussi ses trappes d’évacuation pour la fumée des mousquets, ou ses racks d’armements sous les fenêtres ! Autant être prévoyant !
Nous terminons la visite intérieure alors que résonne la sirène de midi. Deux de nos accompagnatrices nous laissent alors. Nous finirons la visite à 5.
Toujours aussi tranquillement nous redescendons vers la seconde entrée, celle que nous avions prise hier. Sur le site les rénovations des murs ont été lancées, mais les travaux n’avancent pas vite, en grande partie à cause du prix des matières premières. Une seule pierre peut valoir jusqu’à 10.000 €. Les pierres viennent toutes d’un même et unique endroit ce qui explique ce coût.
Une dernière volée de marches nous mène à la porte. D’un côté la ville et son agitation, de l’autre, le calme intemporel de la nature !
Salutations et remerciements, un dernier échange de cartes puis nous rangeons et partons une fois de plus en quête d’un lieu où nous restaurer. Il est presque 14h00 et Mayuko qui rentre le soir même sur Kumamoto doit prendre le train vers 16h00. Nous jetons notre dévolu sur un snack à la japonaise, entendez par là qu’au menu vous avez essentiellement des ramen (soupe de nouilles). Les serveurs, et c’est rare, n’ont pas vraiment l’air d’avoir la tête à leur travail, et oublient la moitié des commandes… Et se confondent en excuses lorsque Mayuko le leur fait remarquer.
Puis c’est retour à l’hôtel pour qu’elle récupère son sac de voyage qu’elle a laissé dans notre chambre. Bises à demain, promis on essaye de passer à la pâtisserie où elle travaille.
Nous prenons ensuite nos petites affaires et allons nous installer sur le toit terrasse. La nuit ne va pas tarder et nous nous préparons pour les images de nuit. Julien en profite pour faire un time laps de la tombée du jour sur le château d’Uwajima.
Fin de journée. Il est temps de penser à remballer nos affaires pour le voyage du lendemain. Pour le diner on fait simple, ce sera Lawson, le combini au pied de l’hôtel. On en profite pour vous donner un aperçu des cartes de voeux pour 2014, l’année du cheval.