Aujourd’hui, jour de transition. On a donc au programme essentiellement des bagages à porter ou faire rouler, des quais à arpenter et des trains à prendre.
Nous quittons l’hôtel avec les premières gouttes. Rapide passage au yodobrico du coin et nous allons tranquillement attendre le train pour Kubokawa. C’est en effet de cette charmante petite localité que le train pour Uwajima démarre. Mais n’anticipons pas.
Lorsque notre train entre en gare, nous découvrons que la rame est une de celles décorées aux couleurs d’Anpanman.
Début de trajet tranquille. Nous nous arrêtons à une première station, une seconde, puis le haut parleur nous annonce « mamonaku Susaki desu ». Bien, la prochaine gare sera donc celle de Susaki.
Le train entre en gare, s’arrête, puis le haut-parleur fait une annonce que nous sommes bien en peine de comprendre et une curieuse agitation s’empare des passagers. Les uns derrière les autres ils quittent les wagons. Curieux autant qu’étrange ! Y aurait-il un cheveux dans la soupe miso ?
Finalement le contrôleur nous fait comprendre par le geste international des bras formant un X, que le train n’ira pas plus loin. Bien bien !
Dans la petite gare c’est l’agitation.
Un passager parlant l’anglais nous explique que la voie est coupée suite à la chute d’un arbre et qu’un service de bus va être mis en place. Si la ponctualité des trains est légendaire au Japon, la gestion de crise, elle, est disons plus laborieuse. Un premier bus arrive, charge ses passagers, les fait redescendre, part à vide. Un second bus arrive, plus petit, charge certains passagers et file. A priori il n’allait pas vers notre station tant mieux.
Enfin pratiquement 2 heures après l’arrêt inopiné de notre train nous arrivons d’extrême justesse à monter à bord d’un car surchargé. Tous les strapontins sont dépliés et l’allée centrale est devenue une rangée supplémentaire.
Nous rallions finalement Kubokawa avec plus de 3 heures de retard sur l’horaire prévu. Heureusement il y a encore un train pour Uwajima en partance.
C’est à bord de celui ci que nous réalisons le ….
Avec l’aimable complicité d’un groupe de marathoniennes.
Nous profitons du trajet pour faire quelques images, et vous laissons en profiter aussi.
C’est donc en fin d’après-midi que nous atteignons notre destination. Le temps de déposer les bagages à l’hôtel et nous filons au restaurant pour clôturer en beauté cette journée.
Nous en profitons aussi pour, tranquillement assis faire notre :
Mata ne !
