Il n’y a pas grand chose à dire de ces journées de voyages nous permettant de passer d’une étape à la suivante.
Levés de bonne heure puis petit déjeuner. Le temps de se laver les dents et on ferme les sacs !
La seule question du jour est l’horaire à partir duquel le check-in est possible. A priori 15 heures, mais ce n’est pas très clair. De toute façon vu l’heure (il n’est pas encore 9h00) et les 3 heures du trajet à venir, nous risquons d’être un peu en avance. Pas grave, en avant toute.
Deux options s’offrent à nous. Soit revenir légèrement sur nos pas pour récupérer un shinkansen, soit prendre le train régional « express bound to Himeji » qui passe au pied de l’hôtel.
Pour nous éviter une corvée de bagages nous optons pour la seconde solution. Avec le recul pas forcement la meilleure. En effet, ce train est un peu l’équivalent d’un RER en région parisienne, et nous le prenons à l’heure de pointe !
Nous allons donc faire le trajet la plupart du temps debout en essayant de gêner le moins possible. Mais c’est un peu en pure perte vu notre volume de bagages.
Débarqués à Himeji nous filons à l’hôtel qui nous confirme l’horaire de 15H00 pour le check-in. Nous pouvons toutefois prendre la chambre dès maintenant moyennant un léger surcout qui représente … quasiment la moitié du prix d’une nuit pour 3 malheureuses heures d’occupation. Nous nous en passerons, mais nous leur laissons nos bagages en consigne et nous nous mettons en quête d’un lieu où nous sustenter. L’approche du marathon pour Julien nous entraine une fois encore dans un resto transalpin, aux murs décorés de photos de Belgique !
Une pause starbucks et un tour dans un magasin de gadgets nous permettent de rallier les 3 heures pm réglementaires et d’avoir accès à la chambre.
Même si elle n’est pas aussi spacieuse que celle d’Hirosaki, elle nous offre quand même plus d’espace que celle de la veille.
Vous l’aurez sans doute remarqué, mais nous avons à plusieurs reprises fait référence au marathon que Julien s’apprête à courir, et il est temps pour nous de filer sur Kobe, où à lieu la course pour qu’il puisse retirer son dossard.
Une bonne vingtaine de minutes et nous débarquons à Sannomiya, le nouveau centre ville de Kobe. Un coup de métro et nous rallions le convention center. A la sortie du métro, Dimitri, un ami de Julien habitant la ville et se préparant lui aussi à courir le marathon, nous attend.
Récupération du dossard, petit tour par l’expo et ses stands vendant un peu tout et n’importe quoi. La seule marque de sport représentée est Asics, sponsor de l’épreuve, mais surtout marque locale dont le siège se trouve à moins de 100 mètres de la ligne de départ. Il n’y a pas de hasard !
Nous dinons de bonne heure en compagnie de Dimitri puis retour sur Himeji. Julien doit se lever à 5 heures et Denis doit faire la grasse matinée. Tout un programme.
Enfin ça c’est ce qui est écrit sur notre planning de tournage. Alors oui ce sera off côté caméra, mais que cela ne nous empêche pas de vous faire vivre un peu des à cotés.
Pour Julien la journée commence donc à 5 heures. Préparation rapide puis direction la gare pour prendre le train en direction de Sannomiya. Par chance la ligne de départ du marathon n’est qu’à quelques centaines de mètres de la station.
La suite c’est 42Km et 195m de course en 3h16 !
Et pendant ce temps à Himeji Denis dort ! Enfin pas seulement. Parce qu’il y a un sérieux retard dans le suivi au jour le jour de l’aventure balade du Sakura. Il se met donc au clavier.
En milieu d’après-midi Julien regagne l’hôtel, et Denis termine un nouvel article.
Il est alors temps pour nous de penser à aller manger un morceau. Julien se charge de localiser un lieu propice à la satisfaction de nos papilles gustatives. Tripadvisor s’avère de bon conseil et nous nous retrouvons dans un coffee bakery dont l’entrée se trouve dans une ruelle dont la largeur ne doit pas dépasser le mètre. Sans les précieuses info du site nous n’aurions jamais pu découvrir l’endroit.
Et cela aurait été dommage. Intérieur version bienvenue à la maison, musique reggae pour l’ambiance sonore et hamburger dans l’assiette. C’est bon, c’est sympa, que demander de plus !
Retour en passant par les arcades commerçantes. En même temps difficile de faire autrement, tant le centre ville ressemble à un immense centre commercial. Le temps de faire une petite photo souvenir version touriste et de passer se ravitailler au 7/Eleven du coin, et nous revoilà à la tâche.
Mission du jour partager notre expérience. En espérant que cela vous plaise !
