Le Mont Fuji est une montagne sacrée depuis le VIIe siècle et sans doute le symbole naturel le plus connu représentant le Japon aux yeux des étrangers. Lors d’une balade à Tokyo, croiser le Mont Fuji sous différentes représentations est assez fréquent.

En 19 voyages j’ai visité 18 fois Tokyo. Je n’ai jamais eu de lassitude à découvrir Tokyo. La mégapole est immense et elle se renouvelle tellement souvent qu’un lieu se découvre de multiples fois. J’aime arpenter ses différents quartiers avec un enthousiasme toujours aussi fort.

Haneda ou Narita, l’essentiel c’est de se poser sur le sol japonais me direz-vous ! Mais l’abord du voyage est différent. J’ai une petite préférence pour Haneda qui permet très vite d’être plongé dans la ville. Narita garde son petit côté suspens avec une bonne heure de voyage supplémentaire avec le train ou le bus en direction de Tokyo. Voir au fur et à mesure l’agrandissement du tissu urbain est aussi une belle immersion pour une arrivée au Japon.

Découvrir Tokyo en prenant de la hauteur est une expérience riche en sensations. J’adore regarder un détail du paysage urbain en contre bas. Quand je scrute la ville tel un gardien de phare regardant au loin la mer, j’aime m’imaginer la vie qui s’y déroule. Je me déconnecte un peu du voyage en sachant que quelques dizaines de minutes plus tard je serai de nouveau dans les flots trépidants de la Rue.

Cela peut paraitre étrange de perdre son temps à regarder les gens, mais pour moi cela est aussi important que de visiter des lieux touristiques. Il ne faut pas prendre cela pour du voyeurisme, mais juste comme une série d’instantanés sur la vie qui passe devant nous. Mes yeux de voyageur s’attardent sur le style vestimentaire, sur le visage ou tout simplement sur la démarche. Mais regarder les gens passer est comme mieux comprendre l’endroit où je me situe.

Tokyo se visite à toutes les saisons. La forme sera différente, mais le fond identique. Mes saisons préférées sont le printemps avec bien sûr les sakura et surtout l’automne qui reste pour moi la meilleure des saisons pour visiter le Japon.

La Pop Culture au Japon possède souvent des liens forts avec l’image du pays. La preuve avec les pèlerinages réalisés sur les endroits réels des animes. Les décors sont inspirés des lieux réels et vont parfois jusqu’à reproduire le moindre petit détail tout en adaptant l’image pour l’anime. J’ai commencé par le plus célèbre d’entre eux, celui du film d’animation « Your Name » et la découverte fut plus qu’à la hauteur de mes espérances.

Quel point commun peut avoir un énorme monstre sortant des flots pour détruire la ville et un robot géant protégeant l’humanité ? Ils ont tous les deux, une voire plusieurs statues à Tokyo. Certes, le Gundam d’Odaiba protège les habitants de Tokyo alors que Godzilla fait souvent beaucoup de dégâts, mais en tout cas ils sont fortement associés à la mégapole.

Déambuler dans les rues commerçantes est toujours riche en découvertes, mais parfois pauvre pour le portefeuille. J’adore découvrir ces lieux, les shotengai, longs passages souvent abrités, permettant de jeter un regard sur des boutiques improbables. Et les Yokocho seront vos meilleurs alliés pour vous restaurer.

Tout n’est pas génial à Tokyo. Même si le voyageur va percevoir ce qui l’intéresse et sera souvent dans l’aspect positif, Tokyo possède son lot d’expériences qu’il vaut mieux éviter.

Certainement pas les restaurants, mais il y a quelques aspects culturels que Tokyo ne possède pas. Pour ma part, ce qui manque le plus à Tokyo c’est un château avec un donjon digne de la capitale. Mais c’est aussi un magnifique Karesansui, jardin sec. Certes, vous pourrez trouver des jardins zen, mais aucun ne pourra rivaliser avec la magnificence des jardins de Kyoto. Et pourtant j’ai cherché !

Vous en verrez un peu partout. Les Ginkgos, ces arbres aux feuilles or à l’automne sont aussi à l’origine du symbole de la mégapole. En effet, la feuille est depuis la fin du XXe siècle, le symbole officiel de Tokyo.

Le voyageur voit, mais sent aussi les odeurs de l’endroit qu’il visite. Il y a des lieux qui laissent une empreinte olfactive forte. Je vais faire un détour, car la ville qui m’a laissé le plus cette sensation est New York. Tokyo un peu moins. Le métro possède presque même une odeur neutre. Cependant, comme New York, les lumières de Tokyo restent gravées dans ma mémoire visuelle. Que ce soit les lanternes, les néons, et même l’éclairage parfois peu dense des rues, Tokyo ne vous laissera pas indifférent.

Il y a des jours qui vous laisseront un souvenir à vie. Je ne pouvais me douter que 10 minutes après être sorti d’un restaurant à Ueno j’allais me retrouver comme témoin d’un des plus grands tremblements de terre au Japon.

S’il y a bien un pays où faire de la photo est monnaie courante, alors c’est le Japon. C’est qu’il y a beaucoup d’éléments urbains photogéniques. Mais attention, même si l’envie de TOUT photographier est présente, cela nécessite parfois de demander des autorisations.

Une ville possède un caractère visuel orchestré par le mobilier urbain. Ce n’est pas forcément la première chose à admirer, mais au fur et à mesure de la découverte, le regard du voyageur se prend au jeu de rechercher tel panneau ou de commencer une série de photos sur les distributeurs automatiques.