Le voyageur voit, mais sent aussi les odeurs de l’endroit qu’il visite. Il y a des lieux qui laissent une empreinte olfactive forte. Je vais faire un détour, car la ville qui m’a laissé le plus cette sensation est New York. Tokyo un peu moins. Le métro possède presque même une odeur neutre. Cependant, comme New York, les lumières de Tokyo restent gravées dans ma mémoire visuelle. Que ce soit les lanternes, les néons, et même l’éclairage parfois peu dense des rues, Tokyo ne vous laissera pas indifférent.
Des odeurs …
Une ville ce sont des odeurs et des lumières. Tokyo ne déroge pas à la règle. Commençons par les odeurs et disons que c’est très orienté par celles de nourriture des nombreux restaurants. Cela peut donner faim, mais parfois vous écœurer. Mais à part les odeurs de nourritures dans les rues où les restaurants sont nombreux, Tokyo est assez neutre. Le métro par exemple n’a pas d’odeur particulière comme c’est le cas pour Paris notamment. Vivant proche de la capitale en France, dès que j’entre dans une station de métro, l’odeur, pas forcément agréable, est tout de suite présente. Je n’ai pas souvenir de cela à Tokyo.
… et des lumières
Tokyo est fabuleuse pour ses lumières. Je n’ai jamais visité une ville avec autant de lumières différentes. C’est bien simple, quand je suis rentré de mon premier voyage du Japon j’ai eu pendant longtemps cette image de la grande rue de la sortie Est à Shinjuku avec toutes ces enseignes lumineuses. Je n’en revenais pas de voir autant de lumières dans si peu d’espace.
C’est une des images fortes que j’ai de Tokyo. Depuis, j’adore arpenter Tokyo de nuit, soit les grandes artères, mais aussi les petites rues, avec leurs lanternes allumées. Souvent ce sont les magasins qui donnent les teintes de lumières, notamment les konbini avec leurs enseignes ultras lumineuses. Parfois la lumière se fait moins présente sur le chemin. Lors de l’automne, certaines rues avec les feuilles jaunes des ginkgos donnent une atmosphère dorée à la scène.