Le premier regard, c’est celui qui va souvent indiquer si cela va vous plaire ou non. Celui que j’ai eu pour Tokyo n’avait pas de place à l’incertitude, je savais que j’allais adorer découvrir ce lieu. Ces images sont encore très présentes dans mes souvenirs.
Il y a toujours un début à tout
Ma première visite de l’archipel date de 2002. Je me souviens très bien de mon arrivée sur Tokyo en bus, et la découverte de l’autoroute urbaine qui surplombe la ville. Mais ce sont surtout les premiers instants qui vont vou permettre de réaliser que vous être au Japon. Mon hôtel était situé dans le quartier de Hamamatsucho. Le premier endroit que j’ai visité est le temple Zojo-ji avec pour arrière-plan la Tour de Tokyo. Il se situait à quelques centaines de mètres de l’hôtel avant même d’aller diner, l’envie d’exploration était vraiment trop grande. Les statues ? Que représentent-elles ? Et ces toits, et ce bâtiment… Et le tout accompagné par un calme contrastant énormément avec les bruits de l’extérieur.
C’est une des sensations que je retrouve le plus souvent au Japon, ce passage sonore entre la vie bourdonnante et le calme d’un temple ou d’un jardin.
Un premier repas sous l’œil vigilant des Tokyoïtes
Pour mon premier repas sur le sol nippon… l’expérience fut un peu épique. C’était un restaurant de Ramen et je n’avais pas encore un niveau élevé en usage de baguettes pour déguster ce plat, et bien sûr aucun bruit ne sortait de ma bouche. Je me souviens encore des regards amusés des autres tables.
C’était un voyage court, seulement 8 jours entre Tokyo et Kyoto, le combo gagnant à l’époque. D’ailleurs ce voyage reste le plus court que j’ai fait au Japon. Mais quand je suis reparti, je savais déjà que j’allais y revenir.