Un violent coup de vent fait tanguer la cabine du téléphérique qui vient heurter avec grand bruit l’acier d’un pylône. Quelques cris de surprise ou d’effroi résonnent…
Mais n’anticipons pas !
Au programme du jour, le château de Gifu, perché sur sa montagne. Au choix, une bonne heure de grimpette via des sentiers escarpés ou 10 minutes de « ropeway ». Et le gagnant est … Le téléphérique !
Même si nous n’avons eu aucune réponse de l’office de tourisme, nous décidons quand même de nous présenter. L’effet est immédiat, coup de téléphone, branle bas de combat et une vingtaine de minutes plus tard, une représentante de l’office de tourisme accompagnée d’une personne parlant l’anglais arrive.
Présentation, explications, et en avant.
Le donjon reconstruit n’est pas très grand, mais il offre un remarquable panorama sur la région. Sans compter qu’historiquement c’est un des premiers châteaux d’Oda Nobunaga, le premier shogun à avoir essayé de réunifier le Japon féodal.
Nous passons le reste de la matinée à faire des images, alors que la pluie laisse place à un temps de plus en plus venteux. En début d’après-midi, munis de précieux renseignements pour rallier en bus le château de Sunomata, nous grimpons dans le téléphérique pour la descente. C’est à peu près là que se situe la première phrase de l’article…
Une fois retrouvé le plancher des vaches, direction le bus pour Sunomata.
Perdu au milieu de la plaine, le petit donjon domine une rivière qui fut jadis un axe de communication, et dont aujourd’hui les berges servent de lieu de rassemblement pour fêter le Sakura. Le vent qui a dispersé les nuages offre quelques trouées aux rayons du soleil couchant. Moment choisi.
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Fin de journée pour nous qui reprenons le chemin de l’hôtel, début de festivités pour le Sakura au château de Sunomata. Mais nous rattraperons demain promis.
Mata ne !
